Abstract: L’intérêt de Boaistuau pour l’islam détermine-t-il dans son œuvre des modes d’écriture particuliers ? Comment ses développements sur le sujet sont-ils eux-mêmes déterminés par son information ? Quels liens peut-on établir entre la forme que prend chez lui le discours sur l’islam et l’image générale que la Renaissance se fait de cette religion ? Répondre à ces questions suppose d’étudier la digression sur Mahomet incluse dans le Chelidonius Tigurinus. Un apparatus fontium en est ici proposé.