Résumé : Dans la majorité de ses œuvres, Boaistuau profite de la force de l’exemple, révélateur de ses préoccupations morales. Le cas des Histoires tragiques fait exception à cette règle. Le but de mon article est de montrer que l’auteur y abandonne les critères coercitifs du discours exemplaire pour créer une prose narrative souple, riche en nuances psychologiques, agréable à lire et invitant le lecteur à chercher les significations implicites de ses récits.