Résumé : La critique a invoqué la veine du paradoxe pour expliquer la publication de deux discours antagonistes, Le Théâtre du monde et le Bref discours de l’excellence et dignité de l’homme. Or, au sein même du Théâtre du monde, des éléments dialogiques autorisent à lire le texte comme un blâme paradoxal, qui exhiberait sa part d’exagération pour montrer que la philosophie chrétienne, par le rôle qu’elle accorde au libre-arbitre et à la Providence, s’oppose aux visions trop pessimistes de la condition humaine.