Résumé : L’étude de l’usage de dikè et dikaion, des données homériques et hésiodiques jusqu’aux emplois de la rhétorique judiciaire athénienne, permet de faire émerger la logique selon laquelle la culture grecque a élaboré ce qu’elle considère comme la justice, la dikè : un mécanisme de réparation dont le propos est de rétablir cet équilibre auquel est identifié le juste, le dikaion. La victime reçoit ce à quoi elle a droit, obtenant de l’agresseur qu’il paie ce dont il s’est rendu redevable.