Glossaire

Aimable : digne d’être aimé.

César : tout empereur romain ou, de manière très générale, un roi. Il est employé au singulier comme au pluriel.

Confusion : grand désordre.

Corruption : dérèglement, vice.

Inquiet : qui ne trouve pas de repos. L’agitation de l’homme est considérée, notamment dans le sermon « Sur le malheur des grands qui abandonnent Dieu », comme une passion mauvaise.

Inquiétude : incapacité à rester en repos, agitation

Partager : 1) Diviser ; 2) Donner en partage, en particulier « en parlant des dons de la nature ou de la fortune. La nature ne l’a pas mal partagé. La fortune l’a bien partagé. » (Dic. Académie).

Partage : 1) Division, résultat du partage ; 2) La part qui revient à quelqu’un, notamment avec le même sens moral que le verbe « partager », en référence aux dons de la nature ou de la fortune.

Prévenir : précéder.

Publier : rendre public, proclamer.

Scrupuleux : qui est embarrassé par son exigence morale.

Siècle : 1) la vie dans le monde, par opposition à la vie spirituelle (« les puissants selon le siècle ») ; 2) une très longue période de temps, en particulier au pluriel (« dès le commencement des siècles ») ; 3) période de cent ans. Cette acception courante du français moderne se confond dans le texte avec celle de « très longue période de temps ».

Soin : 1) souci (« les soins de l’autorité ») ; 2) obligation, charge (« des soins et des devoirs publics ») ; 3) comme en français moderne, désigne l’action de veiller sur quelqu’un (« ceux qui m’écoutent et qui, ou chargés du soin de son enfance, ou attachés de plus près à sa personne sacrée »).

Timide : craintif.

Trait : 1) flèche, au sens premier comme au sens moral, notamment lorsque Massillon évoque les traits empoisonnés de la tentation (sermon « Sur les tentations des grands ») ; 2) caractéristique du visage, ou dans un sens très général caractéristique apparente, en particulier dans l’expression « traits publics » (troisième partie du sermon « Sur les tentations des grands »).

Vulgaire : 1) ordinaire (« le langage vulgaire de l’incrédulité ») ; 2) qui est propre au peuple, par opposition aux grands (« d’une naissance obscure et vulgaire ») ; 3) qui est grossier (« des inclinations basses et vulgaires »).