Résumé : Sachant que la poétique du recueil de Chypre se fonde sur l’harmonieuse convergence du poème et du chant, cet article met en évidence, en contrepoint à l’étude d’Isabelle Fabre, les écarts et les dissonances entre ces deux médiums, en s’interrogeant particulièrement sur le sens que prennent les notations sensorielles dans les poèmes. Pour autant qu’elle exprime le trouble du sujet et la confusion de ses sentiments, l’altération des perceptions s’entend comme un leitmotiv fondateur d’une poétique nouvelle.