Résumé : Alors que le toucher est considéré comme le plus bestial des cinq sens, il semble en aller différemment dans la tapisserie consacrée à ce sens dans le cycle de la Dame à la Licorne. En effet, les animaux figurés sont non pas déchaînés, mais domestiqués. Or, c’est la sixième tapisserie appelée À mon seul désir qui représente le renoncement aux plaisirs des sens. Pourquoi ce contrôle des sens là où on ne l’attend pas ? Qu’ajoute cette particularité aux interprétations déjà avancées de ce cycle ?