Abstract: Cette contribution étudie le néologisme « schizophonie » forgé par R. Murray Schafer et sa liaison avec celui de « schizotopie » employé par Günther Anders. Le son coupé de sa cause produit une diffraction des espaces sonore et visuel et une perte de repères. En nous penchant sur l’œuvre de Hildegard Westerkamp et ses échos dans les films de Gus Van Sant, nous verrons cependant que ce concept critique peut être amendé par un travail sur la dissociation des espaces de l’écoute.