Résumé : Cet article interroge les logiques de hantise du son au sein d’un spectacle en particulier : Place des héros de Thomas Bernhard mis en scène par Krystian Lupa, metteur en scène polonais majeur du paysage théâtral contemporain. Si le jeu des acteurs fait résonner des voix intimes grâce à un travail sur le monologue intérieur, l’ensemble de la dramaturgie sonore construite par Lupa déplace l’écoute du spectateur et le confronte à des spectres inouïs et oubliés.