Abstract: Au cours du xixe siècle, les débats sur la participation à l’espace public et les moyens de communication qui lui sont liés ne sont pas rares. Il s’en dégage une orientation qui tend à valoriser l’écrit aux dépens de l’oral et du corps et à privilégier le silencieux sur le sonore. S’impose alors l’idée que la confrontation des opinions non seulement peut passer par l’écrit, mais doit passer d’abord par l’écrit, ce qui implique à la fois une marginalisation et une normalisation de la parole.