Résumé : Au xviie siècle en France, la musique pour orgue au sein de la liturgie cherchait à créer un effet sensible à travers ses sonorités, véhiculant principalement deux attitudes religieuses : le recueillement et l’assujettissement à la puissance divine. Au moyen de quelques exemples, cet article considérera la manière dont le son pouvait avoir des répercussions sur les plans sensible et cognitif des récepteurs de l’époque, opérant un pouvoir capable d’influencer leur perception du fait religieux.