Résumé : Pendant l’entre-deux-guerres, le haut-parleur se fait, en France, de plus en plus présent. Alors qu’il impose à chacun le son voulut par d’autres, il est autant un objet de détestation qu’un outil vite adopté et célébré par des pratiques politiques partisanes conduites à destination des masses. La violence de son régime d’écoute et son usage politique posent alors un paradoxe, interrogeant le fonctionnement du son publicisé, des pratiques politiques qui en usent, et de la démocratie d’alors.