Abstract: À travers cette contribution, nous proposons d’examiner les observations de V. Woolf sur les pouvoirs du son, d’abord dans le domaine musical, puis dans le domaine médiatique. À l’aube d’une nouvelle guerre mondiale dans les années trente, elle revisite ainsi l’implication morale et politique d’une écoute passive, et met en lumière le paradoxe inhérent à toute approche didactique que l’on voudrait lui opposer : le risque d’imposer à son tour une logique propre au lieu de libérer son auditeur.