Résumé : La traduction pratiquée par Oskar Pastior relance le débat sur les horizons de la traduction poétique. Sa praxis mène à distinguer quatre types de travail formel qui sont autant de « lignes de fuite » de la traduction : « approche classique » ; « co-productive » ; « une traduction défi » ; « traduction de surface ». Les textes pris en considération alimentent une interrogation sur les enjeux créatifs et sur le fonctionnement du binôme contrainte vs liberté dans le processus de traduction.