Résumé : Les pays nordiques sont systématiquement en tête des classements mesurant les différentes dimensions de la qualité de vie démocratique, ils peuvent même se targuer de truster les meilleures places du monde des pays où il fait bon vivre. Paradoxalement, les partis populistes ne cessent d’y progresser. Si l’on peut y voir le symptôme d’une crise des démocraties nordiques on peut tout aussi légitiment interpréter leur succès comme le signe du bon fonctionnement d’un pluralisme jamais démenti.