Abstract: Il s’agit d’analyser comment le paysage caribéen devient au fil de l’œuvre d’Édouard Glissant non seulement le principe d'une poétique, mais aussi le ferment d'un nouvel imaginaire du monde aux implications politiques. D'abord, le paysage se constitue en archive alternative, contrastant avec les usages européens. Puis, la rêverie géographique et sonore sur ce qui relie les lieux du monde aboutit à une pensée de la communauté, où la préservation de la diversité est condition du devenir collectif.