Résumé : Charles Coypeau d’Assoucy confère à la topique de la pauvreté une dimension plus essentielle que les auteurs d’histoires comiques qui l’ont précédé (tel Sorel), développant dans le dialogue de La Prison un véritable éloge paradoxal de la pauvreté, qui en révèle les enjeux philosophiques et satiriques. Cette posture de pauvreté diogénique assumée par l’auteur transforme son témoignage en une forme de parrêsia, « parole de vérité » politique.