Résumé : Le comparatiste tchèque Václav Černý (1905-1987) n’a pas consacré de livre à Claudel, mais lui donne une place particulière. Partant du spiritualisme catholique militant ultramontain romain, la somme poétique de Claudel possède pour Černý, qui s’efforce de le faire accepter aux marxistes, une valeur d’« humanisme universel ». Il le situe à mi-chemin entre deux lignées de la poésie française moderne.