Résumé : Gabriel Marcel, philosophe, dramaturge et critique, converti au catholicisme en 1929, entretient avec l’œuvre de Claudel une relation complexe. S’il considère le dramaturge comme rénovateur du théâtre chrétien et salue le ton des premières pièces, il se montre critique quant à son évolution et oscille entre enthousiasme et agacement : sobriété, humilité, pauvreté, qu’il considère comme essentielles en religion ne se retrouvent pas dans le théâtre claudélien, qualifié parfois de dogmatique.