Abstract: Le recueil de Cent phrases pour éventails de Claudel, paru à Tokyo en 1927, se caractérise par une poétique du vide. Chaque poème se veut une « phrase », un « souffle ». La présente communication propose d’analyser cette poétique selon trois dimensions : le vide comme champ de résonance, le vide comme espace de rapports et le vide comme miroir intérieur.