Résumé : On a récusé la pertinence du terme de « mondialisation », appliqué à Claudel, au motif qu’il serait anachronique. L’étude montre que cette assertion est inexacte. Claudel diplomate et économiste est (notamment durant sa période chinoise) l’un des agents de ce que les historiens de l’économie appelle aujourd’hui la première mondialisation, qui s’achève en 1914. Ses œuvres se soucient moins de célébrer les différences locales que de les relier.