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Classiques Garnier

Présentation et traitement du texte

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Passion de saint Adrian
  • Pages : 123 à 124
  • Collection : Textes littéraires du Moyen Âge, n° 52
  • Thème CLIL : 3438 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moyen Age
  • EAN : 9782406093442
  • ISBN : 978-2-406-09344-2
  • ISSN : 2261-0804
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-09344-2.p.0123
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 02/12/2019
  • Langue : Français
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PRÉSENTATION
ET TRAITEMENT DU TEXTE

Notre édition de la Passion de saint Adrian de Jean Miélot, nous le rappelons, se base sur le manuscrit A qui nous donne à plusieurs endroits de meilleures leçons par rapport à C et qui nous transmet le texte le moins fautif. Le texte de C est par ailleurs identique à celui de A sauf quelques fautes individuelles et quelques variantes, surtout graphiques ; les leçons de C dignes dintérêt pour lhistoire de la tradition textuelle ou pour le sens ont été enregistrées en apparat.

Pour le toilettage des textes, nous avons pratiqué les interventions habituelles : distinction i/j, u/v ; introduction des signes diacritiques : cédille, tréma, accent aigu sur -e tonique final (y compris sur -ez/es final, étant donné la présence de graphies comme prebendez-ez est évidemment atone ; en fonction de diacritique, il permet par exemple de distinguer es (P2 du v. estre) / és (prép.)) ; normalisation des majuscules selon le système actuel ; résolution des abréviations, par ailleurs très rares dans notre manuscrit de base ; séparation des mots soudés, éventuellement avec introduction de lapostrophe. Nous avons également ajouté un accent grave au à préposition, adverbe et au ù du relatif . Pour les adjectifs et adverbes précédés de tres, nous avons tenu compte de la forme du s, intérieur ou final. En général, pour les mots agglutinés ou déglutinés, nous avons choisi les formes qui facilitent la lecture aujourdhui.

La ponctuation a été modernisée en introduisant les signes nécessaires pour favoriser la compréhension et la lisibilité du texte ; en particulier les guillemets isolent les répliques des dialogues et les signes de ponctuation moyenne (deux points et point virgule) imposent une interruption chaque fois la syntaxe moderne le demande.

Le manuscrit présente des titres rubriqués qui nous avons transcrit en italiques ; par commodité nous avons introduit des numéros de chapitre en chiffres romains qui, avec la description synthétique des miniatures et 124la foliotation du volume, sont indiqués entre crochets droits ([]). Afin de simplifier les renvois dans létude de la traduction, létude de la langue et le glossaire, nous avons numéroté les « phrases », en principe à chaque pause forte ; dans le cas de fragments très développés, après pause brève. Les mots ou les membres de phrase ajoutés par léditeur sont annoncés par des crochets aigus (< >) dans le corpus du texte. Lapparat critique en pied de page enregistre toutes les leçons sur lesquelles nous sommes intervenues, fournit des remarques paléographiques complémentaires et rend compte de laspect du manuscrit (ratures, mots exponctués, ajouts en interligne etc.). Signalées par des lettres en exposant à lintérieur du texte et regroupées à la fin de chaque chapitre, les notes contiennent des commentaires sur le rapport avec la source latine ainsi que quelques remarques philologiques et linguistiques.