Résumé : On aurait pu croire que les monstruosités, devenues objets de science, se soient débarrassées de leurs atours mythologiques. Cet article montre qu’il n’en est rien et que le mythe fait retour, dans les récits savants ou littéraires des poètes et des médecins, contribuant à créer l’imaginaire social de la dégénérescence. En se concentrant sur le cas de l’hermaphrodite, il mesure la part que les textes littéraires, composés par des savants ou des écrivains, prennent dans la constitution d’un imaginaire social.