Résumé : On étudie dans les Œuvres d’Hélisenne de Crenne, l’Amadis de Gaule et Arnalte et Lucenda d’Herberay des Essarts, et L’Amant ressuscité de la mort d’amour (1558), une tendance commune à multiplier les expressions modalisantes qui donnent l’énoncé comme assuré, en soulignant la personnalisation des habitudes d’écriture, et en rapportant l’usage du procédé à ses sources. Il remplirait une fonction d’expressivité illusionniste, tout en reflétant l’atmosphère spirituelle de l’évangélisme français.