Résumé : L’article s’attache à étudier les diverses représentations de l’objet-livre dans les gravures accompagnant des éditions des récits en prose vernaculaire de la Renaissance. On montre combien la figuration du livre cristallise la dynamique complexe qui associe alors oral et écrit, lecture individuelle et lecture collective, construction de soi et projection pour autrui. Plus encore, le livre finit par devenir, par l’entremise de ses diverses représentations figurées, un accessoire d’auctorialité.