Résumé : Afin de mieux saisir les dynamiques linguistiques à l’œuvre dans l’Europe de la Renaissance, cette contribution propose une méthode issue du projet Eurolab (2010-2013) : étudier des « laboratoires » (ateliers d’imprimeurs, terrains de la guerre, cours, métropoles multilingues…) où s’observent de façon privilégiée, en raison de la présence concomitante de plusieurs langues, les phénomènes d’expérimentations, d’appropriations, de confrontations et de débats entre les langues (latin et vernaculaires).