Résumé : À partir de l’allusion que fait Rabelais (Tiers livre, ch. 36) à l’épigramme de Martial De spectaculis 25b, ce travail examine la fortune de cette épigramme au cours de la première moitié du xvie siècle, notamment chez Forcadel et Tahureau. L’épigramme est imitée parallèlement au poème de Musée, portée non pas par l’allégorèse médiévale, mais depuis l’interprétation de Ficin. L’article s’achève par la comparaison de ces imitations avec celle du sonnet xxix du poète tolédan Garcilaso de la Vega.