Résumé : Dans les chroniques données à L’Écho de Paris de 1914 à 1920, M. Barrès a souhaité œuvrer à la reconstruction d’un « édifice d’amitié ». Ce projet l’a conduit à se montrer attentif à la redistribution des positions d’autorité qu’a entraînée le conflit et à redéfinir sa légitimité discursive. Il a conçu son rôle comme celui d’un interprète reproduisant ou amplifiant des discours venus de tous les horizons sociaux et mis son autorité personnelle au service de ceux qui ont connu l’expérience du feu.