Résumé : Le corps préfectoral joue en France au xixe siècle, le rôle de metteur en scène de la vie politique, à la rencontre de la parole officielle de l’État et de la représentation par leurs élites des provinces. De Bonaparte à Guizot, la parole publique est monopolisée par le préfet, seul en charge de l’administration. L’essor de la vie parlementaire et la déconcentration diffusent la parole publique, déclinée par les tournées du sous-préfet avant la généralisation républicaine de l’élection du maire.