Résumé : À l’heure d’une extraordinaire effervescence du théâtre et de l’enjeu aigu pour la Restauration de refonder sa légitimité, les mots que les dramaturges font prononcer aux souverains sur scène sont un enjeu crucial pour le pouvoir, qui les scrute et les contrôle jusqu’à l’obsession. Il en va de même pour les publics, qui s’en emparent jusqu’à mimer l’affrontement avec les rois en place. Cet article s’attache à ces mots interdits, qui dessinent rêves et peurs du pouvoir à l’âge censitaire.