Résumé : Cet article examine l’opposition entre le code chevaleresque et le couple altérité/sauvagerie impliqué dans la relation entre Gauvain et le Turke et mis en œuvre par une série d’exploits comiques accomplis dans les royaumes étrangers, beaucoup d’entre eux ayant rapport au désir de contrôler le pouvoir à la cour du roi Arthur. À travers la parodie des aventures chevaleresques, cet œuvre explore la renégociation du sens de la courtoisie destinée aux publics de la fin du Moyen Âge.