Résumé : La perfection d’une forme lyrique alliée à une puissance blasphématoire dépassant les usages poétiques caricaturaux antérieurs inscrivent « Oraison du soir » dans la tradition postmédiévale du grotesque, de l’équilibre des contraires où s’affrontent en l’occurrence le christianisme ridiculisé et le paganisme, par une poétique de la caricature et une physiologie de l’écriture qui côtoient la mélancolie et les blessures morales d’un sujet étonnement semblable à celui du « Cœur supplicié ».