Résumé : Résolue à contester les modèles imposés par l’ancienne métropole, la littérature postcoloniale, si désireuse de s’affirmer dans la rupture, n’en demeure pas moins dépendante du canon littéraire français qu’elle cherche à transgresser en même temps. Aussi ne s’étonnera-t-on pas de voir Raharimanana, auteur malgache, aller puiser dans l’œuvre de Rimbaud en vue de subvertir la langue française.