Résumé : Nous suggérons que, dans son célèbre sonnet, Rimbaud aurait davantage pensé aux couleurs qu’aux voyelles, dont l’ordre dans les alphabets est d’ailleurs arbitraire. Le poète aurait plutôt été attentif à l’ordre d’apparition des vocables donnés aux couleurs dans un grand nombre de langues et de civilisations. Les voyelles du sonnet seraient alors imposées aux couleurs plutôt que l’inverse.