Résumé : La traduction de John Ashbery des Illuminations (2011) eut l’effet d’une surprise pour les lecteurs du poète américain, connu pour son œuvre poétique souvent pleine d’humour et d’ironie. Une lecture attentive à la présence rimbaldienne dans le recueil Chinese whispers (2002) montrera que, pris dans leur ensemble, ces moments identifient un lieu ou topos dans lequel la voix ou le sujet lyrique d’Ashbery parvient à trouver une sorte d’auto-reconnaissance prudente dans l’œuvre de Rimbaud.