Résumé : Dans Çà, ma muse, chantons, où Nouveau travestit Virgile, la déviance du vers 61 est des plus frappante. En substituant grasses à Grâces, Nouveau a calqué le “nourrisson des Grâces” d’Aristophane pour évoquer à la fois l’expression répandue “nourrisson des Muses” et la promiscuité sexuelle supposément permise par la doctrine de Fourier. Par ailleurs, son “nourrisson” doit être identifié à Rimbaud.