Résumé : Cet article explore non pas la représentation littéraire de l’oisiveté, en tant que thème, mais la signification politique qu’a l’inscription sous-jacente de celle-ci dans la poésie du jeune Rimbaud, en tant que concept. En m’appuyant sur les considérations développées par Walter Benjamin dans la liasse « Oisiveté » du Livre des passages, j’y montre qu’être oisif, ce n’est pas ne rien faire, mais s’appliquer à cultiver sa propre insignifiance comme une « nouvelle » valeur.