Résumé : Cet article interroge tous les passages rimbaldiens où le verbe rire se
combine avec un complément introduit par la préposition à, en
distinguant les effets de la métaphore et de la personnification. Dans
les poèmes de 1870, Rimbaud est clairement influencé par la traduction
de Lucrèce due à Sully Prudhomme, qu’il a plagiée et modifiée sur
différents points. Mais dans Bannières de mai » / « Patience [D’un été.]
», l’emploi de rire dérive très probablement de la quatrième Bucolique
de Virgile.