Résumé : Dans sa lecture de « Voyelles » (1991), Claude Lévi-Strauss note que les timbres colorés des voyelles du sonnet s’opposent à dessein aux couleurs qui leur sont attribuées. Se pose ainsi la question de savoir si l’hypothèse selon laquelle Rimbaud concevait les timbres vocaliques comme étant doués de couleurs est attestée dans son œuvre. Cet article suggère que « Ce qu’on dit au poète … » nous en fournirait un indice, et que « Voyelles » s’inscrirait ainsi dans un débat sur la rime avec Banville.