Résumé : Rimbaud et Laforgue s’inspirent tous les deux de Vingt mille lieues sous les mers dans leurs poèmes fondateurs, « Le Bateau ivre » et « Préludes autobiographiques ». Cet article se penche sur les liens thématiques avec cet hypotexte, étudiant surtout des moments d’ambivalence dans le roman. À ces moments exceptionnels, le voyage vernien s’apparente au projet esthétique que partagent les deux poètes : celui de fonder une poétique sur un sujet lyrique qui ne se possède plus.