Résumé : Cet article montre que « Nuit de l’enfer » doit beaucoup au chapitre intitulé « Une tempête sous un crâne » des Misérables. Ni intertexte à proprement parler, ni source ouvertement désignée, le texte de Hugo constitue un cadre dans les limites duquel s’organisent un système de résonances. Du genre et des modes énonciatifs qu’ils invitent à mobiliser jusqu’aux conduites plus nettement pragmatiques qu’ils programment, « Une tempête sous un crâne » et « Nuit de l’enfer » sont en dialogue.