Résumé : Il est possible qu’Arthur Rimbaud ait été exposé à l’Islam avant les dernières années de sa vie, et que les traces de son intérêt pour la religion puissent être identifiées dans certains de ses poèmes en prose. S’appuyant sur la description d’Abdelkebir Khatibi d’une mosaïque islamique dans Maghreb pluriel et sur la traduction du Coran faite par Kazimirski, cet article propose une approche coranique de « Fleurs » (Illuminations) pour en révéler une nouvelle lecture possible.