Résumé : Cet essai fait appel à la poétique de Georges Bataille afin d’énumérer les conséquences de l’impossibilité de renoncer à la poésie telle qu’elle se manifeste dans Une saison en enfer. Prenant en compte des considérations (a)théologiques et épistémologiques, l’essai démontre que le refus du salut entraîne, comme le refus de la poésie, non pas un abandon mais une transformation. Rimbaud finit par annuler le renoncement et répond ainsi à la liberté vide et située nulle part selon la pensée de Bataille.