Résumé : Toute langue naturelle contient les éléments d’une langue philosophique et les progrès de celle-ci dépendent moins du progrès de la philosophie expérimentale que du progrès général des Lumières. Naigeon met ainsi en valeur l’importance de la langue philosophique dans la constitution de l’histoire de la philosophie : en permettant de distinguer les notions véritables des opinions philosophiques, la langue philosophique se révèle très utile en matière d’histoire de la philosophie.