Résumé : Cet article revoit le statut de ce qu’on appelle un « auteur » en langue vernaculaire à travers la figure complexe de la voix narrative qui se projette dans l’Ovide moralisé : il se demande en particulier en quel sens l’anonymat pourrait empêcher de considérer une telle figure comme un auteur, et si un traducteur et commentateur peut être également un auteur.