Résumé : Cet article démontre que celle des autres sources à laquelle l’auteur de l’Ovide moralisé emprunte le plus massivement est le De medicina animae d’Hugues de Fouilloy (un chanoine régulier du xiie siècle), qu’il reprend in extenso aux vers 3312-5767 du livre XV. En comparant l’original latin et sa traduction en octosyllabes, l’étude met en évidence les techniques d’adaptation mises en œuvre par l’auteur anonyme dans sa traduction des Métamorphoses.