Résumé : Cet article s’intéresse aux Métamorphoses traduites en français et enrichies de commentaires divers dans les premiers imprimés (de 1493 à 1557). Ces traductions ne dépendent plus, pour la plupart, de l’Ovide moralisé, mais l’étude de l’exégèse qui accompagne le texte d’Ovide permet de suivre les changements et d’évaluer les intentions de chaque auteur, pour mesurer l’écart qui sépare ces œuvres du poème médiéval, dans lequel les allégories formaient un tout et avaient valeur de sermon.