Abstract: L’article propose de donner la parole à ceux qui ont traduit ou adapté Ovide en moyen français, afin de vérifier dans quelle mesure leur vocabulaire s’inscrit dans leurs terroirs respectifs. Les textes analysés sont l’Ovide du remede d’amours (hennuyer, déb. xive s. ; ms. hennuyer, 1er t. xve s.), les Echéz amoureux (picard, ca. 1375 ; ms. bourguignon, déb. xve s.) et l’Ovide moralisé en prose (clerc normand écrivant à Angers, 1466-1467 ; ms. angevin, dernier quart xve s.).