Abstract: L’article analyse la tension qui se fait jour, dans l’écriture poétique du xvie siècle, entre l’ordre structurant la linéarité du vers et un désir de désordre incarné par un certain nombre de perturbations syntaxiques. Si Boileau en fait grief à ses prédécesseurs, l’auteur montre cependant que ces perturbations demeurent in fine les instruments d’une mise en ordre.