Résumé : Toute personne souhaitant monter Les Contes d’Hoffmann se voit confronté à un problème fort complexe : la mort ayant emporté le musicien avant qu’il ait pu mettre un point final à sa partition, il faut composer à la fois avec les sources manuscrites, les multiples arrangements et adaptations existants et les découvertes musicologiques du xxe siècle. Quels choix dramaturgiques peut-on proposer, dans ces conditions, qui ne dénaturent ni l’esprit de l’œuvre, ni celui du compositeur lui-même ?